mercredi 10 mars 2010

Les réunions avec le ministère sur l'évolution de notre statut se poursuivent

Mes chers collègues

Suite à la réunion au ministère de 5 mars 2010, puis au compte rendu qui en a été fait (mis en ligne sur le site internet du SAGES ce matin avec un lien sur ce blog), les échanges se poursuivent.

Demain à 10h, j'aurai un rdv téléphonique avec le ministère de l'enseignement supérieur, et il y aura ensuite d'autres conversations téléphoniques, des échanges 
par courrier électronique et une ou plusieurs audiences.

Cordialement

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Denis ROYNARD
Pdt du SAGES
élu du SAGES (PRAG et assimilés) et du SIES (PRCE et assimilés)
au CNESER
PRAG à Centrale Marseille

10 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour,

j'ai une question à vous poser :

Pour quelle raison les enseignants du second degré affectés dans le supérieurs autres que les PRAG et les PRCE sont-ils exclus des négociations en cours ?

Comptez-vous faire quelque chose pour changer cela ?

Ces enseignants sont peut-être minoritaires mais ils exercent le même métier que les PRAG et les PRCE, les PLP ont d'ailleurs la même grille de traitement que les PRCE, je ne comprend donc pas cela et j'ose espérer qu'il ne s'agisse pas ici de discrimination envers certaines catégories d'enseignants par rapport aux autres.

Merci pour votre réponse et vos explications.

PRAG- SAGES & PRCE-SIES a dit…

Il ne sont pas exclus. Il y avait autour de la table des représentants de ces catégories, ils n'ont donc pas été exclus formellement des intervenants. Par ailleurs, le ministère a rappelé leur existence et le fait qu'ils soient concernés.
Ca semble surtout une question de méthode et d'ordre de traitement, d'après ce que j'ai cru comprendre : le ministère veut traiter les deux masses les plus importantes (PRAG et PRCE) et traiter ensuite le cas des autres catégories. Pour notre part, nous représentons et défendons tous ceux que nous nous sommes engagés à représenter et à défendre lors de notre acandidature aux élections au CNESER, notamment les professeurs ENSAM, eux aussi mis de côté par le ministère pour le moment mais pas oubliés défintivement pour autant.

prag a dit…

Bonjour
Pourquoi l'activite de recherche des prag ne pourrait-elle pas etre favorisees par des decharges accordees par la CNU et/ou un contingnet annuel de poste MCF 26-3 plus impoortant que ce qu'il est actuellement
Qu'en est-il des possibilites de detachement de prag docteur dans le corps des MCF?
Des rumeurs font part d'un desir du ministere de fusionner le corps des MCF et des PRAG/PRCE (en considerant que ceux ci sont des MCF non publiants)
En avez vous entendu parler
Merci beaucoup!!

PRAG- SAGES & PRCE-SIES a dit…

Que le volume de décharge des PRAG pour activité de recherche doive être augmenté, c'est semble-t-il une volonté partagée par beaucoup. Mais :
- il y a un problème de financement
- bien que les représentants des enseignants-chercheurs ne le disent pas formellement, ils ont une raison de ne pas vouloir que le principe de la décharge des PRAG et des PRCE déjà docteurs pour activité de recherche se généralise

Car la réforme du statut des enseignants-chercheurs a instauré un mécanisme permettant de revoir à la baisse le volume d'activité des enseignants-chercheurs consacré à la recherche. Du coup :
- on les voit mal accepter de bon gré que des PRAG et des PRCE fassent davantage de recherche alors que dans le même temps on considère que certains d'entre eux en font moins, voire pas du tout
- la mise en oeuvre d'une procédure d'analyse à grande échelle concernant l'octroi de décharges pour activité de recherche pour les PRAG et les PRCE ne les réjouit pas non plus, car le mécanisme mis en oeuvre pour ne pas octroyer de décharges aux PRAG et aux PRCE peut se retourner contre eux.

Reste l'attitude du ministère, des présidents d'université et des directeurs de recherche, a priori favorable à plus de décharges pour activité de recherche aux PRAG et PRCE, mais pas forcément avec des conditions aussi avantageuses que pour les enseignants-chercheurs. Et alors risque de se poser à terme un autre problème, car il est inévitable :
-que l'on va avoir des PRAG très efficaces dans l'activité de recherche
- que parmi ces PRAG un bon nombre ne deviendra pas enseignant-chercheur car le problème du localisme, de la magouille locale, a été aggravé par la loi LRU au lieu d'être soigné
- que pas mal de PRAG vont alors se sentir à bon droit cocus et mécontents.

Ajoutons qu'à défaut d'une titularisation comme enseignant-chercheur, il faudrait au moins que :
- l'activité de recherche permette une progression de carrière intéressante
- les primes d'excellence et de recherche soient ouvertes aux PRAG et que de fait elles leur soient accordés sans discrimination, ce qui suppose la fin d'une double discrimination, à savoir juridique (la modification du champ des personnels concernés par la prime d'excellence scientifique) et factuelle (la différence de traitement défavorable dont sont vicitmes les PRAG au sein des universités.
C'est pourquoi, tout étant lié, et compte tenu du fait que l'inertie prévaut la plupart du temps, il faut modifier beaucoup de choses en même temps, quitte à prévoir un "régime transitoire" pour parvenir au "régime établi". Mais hélas le ministère semble déjà vouloir trop se limiter.

Quant aux détachements, nous sommes les seuls à demander des modifications importantes, à la fois de leurs modalités et de leur nombre. Car :
- le gouvernement qui est l'auteur de la dernière version du décret statutaire relatif aux enseignants-chercheurs ne le modifiera pas, et l'accès "normal des PRAG et des PRCE au corps des maîtres de conférences sera toujours aussi difficile
- le détachement permet une intégration à terme dans le corps des maîtres de conférences
- le détachement n'est pas sans risque et doit être "sécurisé", car aujourd'hui, un PRAG détaché qui n'est pas intégré à terme dans le corps des maîtres de conférences a perdu son poste de PRAG et doit soit en retrouver un autre, soit participer au mouvement du second degré.

La fusion n'est pas à l'ordre du jour, mais ce n'est pas définitif, surtout si la situation d'un grand nombre de maîtres de conférences se rapproche de jure et de facto de celle des PRAG.

Yann a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Yann a dit…

Bonjour,
Avez-vous d'autres nouvelles de ce fameux décret ?
Les PRAG docteurs qui souhaitent faire de la recherche (et voir leur poste évoluer) ont-ils de l'espoir à avoir concernant ce décret ? et sa signature ?
Merci

Unknown a dit…

La cpu a pris position sur les prag(lettre du 18/3). Ca a l'air assez vague mais on parle d'insertion dans une equipe de recherche.
A voir...
Peut etre un bon signe..

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
turdus a dit…

Bonjour,
Avez-vous d'autres nouvelles du décret ?

turdus a dit…

Alors pas de nouvelles ?